Groupes de recherche

Groupe d'études constructivistes (GECO)

Il regroupe des membres du corps académique et des chercheurs et doctorants en philosophie, mais aussi des chercheurs et doctorants venus d’autres disciplines (sociologie, anthropologie, droit, pédagogie, urbanisme). Ces chercheurs ne sont pas rassemblés par une doctrine dite « constructiviste » mais par une pratique privilégiant l’approche d’un savoir à partir de ce qu’il fait importer, permet ou ne permet pas de prendre en compte. Le savoir n’est pas abordé à partir de ses prétentions à la validité, mais à partir du problème auquel il répond et des contraintes qui engagent les chercheurs, et cela sur des modes divergents selon le champ de savoir auquel ils appartiennent. L’approche constructiviste en ce sens résiste à toute mise en hiérarchie des savoirs et explore la pluralité ontologique qu’ils mettent en jeu. Du point de vue philosophique, elle inspire des recherches qui peuvent s’inscrire dans la double filiation du pragmatisme et d’une approche spéculative, libérant les aventures des savoirs tant des critères normatifs a priori que de l’opposition subjectif/objectif, déployant la pluralité des modes d’existence et de leurs réquisits respectifs et substituant à la visée de l’unité la problématique de l’articulation. On citera parmi les penseurs qui font l’objet de recherches spécifiques et de travaux communs Spinoza, Leibniz, Gabriel Tarde, William James, Alfred North Whitehead, Etienne Souriau, Michel Foucault, Gilles Deleuze, Donna Haraway, Bruno Latour.

Contacts : Isabelle Stengers, Benoit Timmermans, Didier Debaise

 

Groupe de recherche en histoire de la philosophie.

Le Groupe de recherche en histoire de la philosophie réunit des chercheurs spécialistes de l’un des trois axes du groupe – philosophie antique, médiévale et moderne – et qui considèrent que l’histoire de la philosophie conserve une pertinence toujours actuelle et doit continuer à nourrir les travaux contemporains. Outre les activités spécifiques à chaque axe détaillé ci-dessous, ce Groupe de recherche organise également des activités communes en vue de faire dialoguer les spécialistes des différentes périodes, afin non seulement d’ouvrir leur champ de recherche sur le passé et l’avenir, mais également d’alimenter la réflexion sur leur discipline, ses enjeux et ses méthodes.

Contact : Sylvain Delcomminette

Séminaire commun en 2018-2019 : lecture de l’Isagoge de Porphyre

Membres :
Martha Beullens, Christian Brouwer, Lou Clemens, Sylvain Delcomminette, Jaime Derenne, Odile Gilon, Sören Hand, Arnaud Pelletier, Corentin Tresnie, Raphaël Van Daele, Nicolas Zaks
 

Groupe de philosophie ancienne

Héritier du Centre de philosophie ancienne fondé et dirigé pendant de nombreuses années par Lambros Couloubaritsis, l’axe « Philosophie ancienne » reste fortement ancré dans l’étude de ces deux piliers de la tradition philosophique occidentale que sont Platon et Aristote. Chacun de ces auteurs est étudié pour lui-même, par un retour incessant aux textes, en vue de retrouver la richesse de sa pensée par-delà les schémas scolaires auxquels elle est encore trop souvent réduite. Mais l’intérêt du Groupe de recherche se porte également sur la manière dont ces deux sources fondamentales ont été reçues par la tradition ultérieure, non seulement dans l’Antiquité (en particulier dans le cadre du néoplatonisme), mais également au Moyen Âge, à la modernité et dans la philosophie contemporaine. Les domaines de recherche privilégiés sont actuellement la logique, la théorie de la connaissance, la métaphysique et l’éthique. 

Dans le cadre de cet axe, sont notamment organisés :

  • un séminaire de lecture hebdomadaire d’un grand texte de la tradition (le Parménide ou le Timée de Platon, les Réfutations sophistiques d’Aristote…) ou d’un texte moins étudié (par exemple le Commentaire anonyme au Parménide de Platon) ;
  • un séminaire interuniversitaire en collaboration avec les Universités de Liège et de Lille (« Lillibru »), actuellement consacré au problème de la systématicité dans la philosophie antique ;
  • de nombreux colloques et journées d’études (L’Idée platonicienne dans la philosophie contemporaine, 2009 ; Unité et origine des vertus dans l’Antiquité, 2011 ; L’éristique : Définitions, caractérisations et historicité, 2016 ; La méthode de division de Platon à Érigène, 2019), parfois en collaboration avec l’Université de Liège et la KULeuven (Ancient Readings of Plato’s Phaedo, 2012 ; The Reception of Plato’s Phaedrus from Antiquity to the Renaissance, 2016).

Contact : Sylvain Delcomminette (sydelcom@ulb.ac.be) 

Membres : Sylvain Delcomminette, Lambros Couloubaritsis, Nicolas Zaks (postdoctorant), Raphaël Van Daele (doctorant), Louise Walmsley (doctorante), Corentin Tresnie (doctorant), Joachim Lacrosse (collaborateur scientifique)
 

Groupe de philosophie médiévale

Présentation
Créé en 2012, le séminaire de recherche en philosophie médiévale rassemble des enseignants et des chercheurs intéressés par l’étude de la philosophie médiévale.
Centré au départ sur les rapports entre physique et métaphysique au XIIIe siècle dans l’Ecole d’Oxford, le séminaire étudie chaque année une thématique attachée aux liens entre métaphysique et philosophie naturelle, mais aussi entre métaphysique et éthique (traduction et commentaire des traités Sur la lumière et Sur la couleur de Robert Grosseteste, commentaire du Traité du flux d’Albert le Grand). 
Activités passées et présentes
Dans le cadre du séminaire ont été organisées plusieurs activités scientifiques internationales, comme la journée d’étude Liberté au Moyen Age (décembre 2013, publiée en 2017 dans les Annales de l’Institut de Philosophie), la présentation à l’ULB de l’Ordered Universe Project (Université de Durham, juin 2016), par Giles Gasper et Cecilia Panti.
En octobre 2017, nous avons eu l’honneur de recevoir la Professeure Eileen Sweeney (Boston College, MA), avec une conférence intitulée Libre choix et finitude chez Anselme et une intervention en séminaire Nature and Chaotic Matter in the 12th Century, ainsi que le Professeur Richard Taylor (Marquette University, WI) pour une conférence intitulée Remarks on the Importance of Albert the Great’s Analyses and Use of the Thought of Avicenna and Averroes in the De homine for the Development of the Early Natural Epistemology of Thomas Aquinas.
Cette année (2018-2019), les activités portent sur la notion de flux. La notion de flux (fluxus) ou d’influx (influentia) qualifie au début du XIIIe siècle l’idée d’émanation, traduite dans le cadre d’une métaphysique des causes (héritée du Liber de Causis). Elle greffe l’une sur l’autre la métaphysique aristotélicienne, le néoplatonisme proclusien et la métaphysique avicennienne. Mais que recouvre exactement cette notion ? En effet, les termes utilisés par Albert le Grand ou Roger Bacon recouvrent un spectre de signification assez large – influx, causalité, émanation, émission de puissances (virtutes), de similitudes, d’espèces, de formes – qui place l’idée d’influx aux confins de la métaphysique et de la philosophie naturelle (dans l’héritage des Libri naturales d’Aristote, mais aussi des théories optiques). La clarification de la notion d’influx permettra donc de réfléchir sur les frontières entre philosophie naturelle et métaphysique en ce début de XIIIe siècle, mais aussi sur les frontières entre métaphysique des causes et ontologie.

Programme

  • Le 24 octobre 2018 : Jules Janssens (KULeuven), À l'origine de la notion de 'fluxus' dans la tradition latine médiévale
  • Le 5 décembre 2018 : María Jesús Soto-Bruna (Universidad de Navarra), Processio et emanatio dans l'oeuvre métaphysique de Dominicus Gundissalinus
  • Le 15 février 2019 : Julie Casteigt (Université Toulouse II – Le Mirail), Émanation et génération dans le Super Iohannem d'Albert le Grand et dans quelques manuscrits de l'Amploniana
  • Le 8 mars 2019 : Dragos Calma (University College Dublin), Flux et création chez les albertistes
  • Le 3 avril 2019 : Olga Lizzini (Vrije Universiteit Amsterdam), La notion de flux (fayd) chez Avicenne (Ibn Sina)

Les séances du 24 octobre et du 5 décembre auront lieu de 16 à 18h, au Campus du Solbosch, local NB 5PA, au 5e niveau de la Bibliothèque des Sciences Humaines. 

Membres du séminaire
Odile Gilon
Christian Brouwer
Anna Maria Vileno
Martha Beullens
Anja Vanrompuyl
Sandrine Elmaleh
William Petty

Contact : Odile Gilon    odile.gilon@ulb.ac.be
 

Groupe de philosophie moderne

Ce groupe de recherche est consacré à l’étude des philosophies du XVIIe et XVIIIe siècles, y compris dans leur dimension de philosophia naturalis. L’un de ses enjeux est de porter une attention particulière au développement génétique des propositions philosophiques – c’est-à-dire à leur invention et aux formes de l’invention – et de se rendre ainsi sensible à l’ouverture des problèmes plutôt qu’à la clôture des systèmes que la doxographie a souvent identifiés comme les grands systèmes métaphysiques classiques. Ainsi, l’étude du rapport nuancé des philosophies modernes aux scolastiques, celle de leur articulation aux  différentes formes d’écriture scientifique qui apparaissent alors ou encore, dans le domaine allemand, la constitution des métaphysiques leibnizienne et kantienne font partie des axes de recherche développés. Par ailleurs, le groupe cherche explicitement à encourager des collaborations et des échanges – y compris internationaux – avec des chercheurs, aussi bien jeunes qu’expérimentés.

Contact : Arnaud.Pelletier@ulb.be

Membres affiliés:
Thomas Berns, Andrea Costa, Dirk Dehouck (assistant), Jaime Derenne (doctorant), Sören Hand (doctorant), Antonino Mazzù, Lucian Petrescu, Benoît Timmermans

Activités liées au groupe :

  • Projet ARC « Transformations de la raison pratique avant Kant » (2015-2019)
  • Séminaire 2018-2019 : Le Pli de Gilles Deleuze (Arnaud Pelletier et Didier Debaise)
  • Séminaire 2018-2019 du Groupe de recherche en histoire de la philosophie : L’Isagoge de Porphyre
  • Colloque « Sapience. Les transformations de la sagesse dans la philosophie de la première modernité et des Lumières » (13-14 mai 2019, ULB)
  • Colloque « Ego Autem Substantia » (3 juin 2019, ENS Paris)
  • Colloque « Responses to Newton: The impact of the mathematical-experimental paradigm on natural philosophy, epistemology and metaphysics (1687 – 1800) » (5-8 juin 2019, KU Leuven)
     

Groupe de recherche en ontologie formelle et logique développementale

Ce groupe de recherche travaille sur certaines des expressions les plus contemporaines de la logique et de l’ontologie. Depuis la mise en évidence d’une métaphysique authentiquement kantienne déployée dans la Critique de la raison pure et la Critique de la faculté de juger, la métaphysique a suivi des tours et détours jusqu’à culminer aujourd'hui dans la métaphysique analytique, libérée de la philosophie du langage, et s'inspirant de l'oeuvre plus vivante que jamais de Leśniewski. La méréologie extensionnelle classique, l’ontologie formelle, et même la protothétique connaissent des développements inattendus s’appuyant sur les recherches formelles les plus contemporaines, comme, par exemple, la topologie ou la théorie de la dépendance existentielle. Le travail du groupe de recherche est à la fois prospectif et historique. Il s’intéresse ainsi particulièrement aux travaux métaphysiques et logiques de Lambert, Kant, Hegel, Bolzano, l’École de Brentano (Meinong, le jeune Husserl, Ehrenfels, Marty, etc.), le cercle de Vienne (Schlick, Carnap, Neurath, etc), Frege, Russell, l’École de Lvov-Varsovie (Twardowski, Leśniewski, Łukasiewicz, Tarski, Ajdukiewicz et Kotarbiński et leurs élèves), Whitehead, Ingarden, Hintikka, Goodman, et d’autres encore. Les thèmes de recherche sont axés sur l’étude de la métaphysique moderne et contemporaine, de la logique développementale, c’est-à-dire celle de Leśniewski et de son école, et, de manière générale, des relations entre logique et métaphysique.

Contacts : Marc Peeters, Valentina Luporini, Sébastien Richard

Membres : Guillaume Bucchioni, Pierre Joray, Denis Vernant, Daniel Parocchia, Denis Miéville (†), Peter Simons.

Activités liées au groupe :

  • Colloque international Logique et métaphysique aux Temps Modernes, ULB-VUB, 12-14 /11/2018
  • Institut des Hautes Etudes de Belgique (IHEB), section de Philosophie (codirigée par Marc Peeters)
  • Groupe belge francophone d’Etudes cartésiennes

Groupe de recherches en phénoménologie et herméneutique

Son objectif le plus général est de montrer la fécondité des orientations maîtresses de son intitulé pour la plupart des disciplines philosophiques (métaphysique, logique et théorie de la connaissance, philosophie morale et philosophie politique, théorie de la science, esthétique, etc.). 
On peut ramener la grande variété des recherches menées par les membres actuels de ce Centre à quelques axes principaux : 

  • Examen des composantes de l’élaboration phénoménologique et herméneutique de la philosophie pratique, morale et politique, en s’inspirant des œuvres de H.  Arendt, E.  Levinas, M.  Merleau-Ponty, C.  Lefort, P.  Ricœur, H.  G.  Gadamer avec, dans l’horizon historique, l’examen de l’héritage kantien.  Cette orientation des recherches est l’une des originalités de l’ULB dans le paysage de la phénoménologie contemporaine.  
  • L’étude de l’œuvre de J.-P. Sartre fait de longue date partie des grands centres d’intérêts de la philosophie à l’ULB. Juliette Simont, membre du Centre, qui a présidé le Groupe d’Études sartriennes, association internationale basée à Paris, est membre de l’équipe Sartre de l’Institut des textes et manuscrits modernes au CNRS-ENS (France) et directrice adjointe des Temps modernes. Vincent de Coorebyter, membre du Centre, est codirecteur avec Juliette Simont de la revue Études sartriennes, membre de l’équipe Sartre de l’Institut des textes et manuscrits modernes (CNRS-ENS) et animateur d’un séminaire sur Sartre à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm (Paris). Ils poursuivent ainsila réhabilitation philosophique de Sartre inaugurée avec éclat, pendant de longues décennies, par Pierre Verstraeten dans son enseignement à l’ULB.
  • L’examen phénoménologique et herméneutique du thème de la subjectivité, thème à la fois métaphysique, politique, moral et psychologique. En particulier la question des relations entre le sens transcendantal et le sens empirique de la subjectivité. C’est dans cette rubrique que l’on peut aussi inscrire les recherches relatives à la contribution de la phénoménologie à l’anthropologie philosophique (E.  Straus, L.  Binswanger, W.  Blankenburg, O.  F.  Bollnow, etc.).  
  • L’étude du sens phénoménologique de l’idéalisme (dans les œuvres de Husserl et de Fink) et l’examen des relations entre cette acception de l’idéalisme et ses autres formes historiques (Kant, le néokantisme et idéalisme allemand notamment). 
  • L’étude de la genèse de la pensée du jeune M. Heidegger, en particulier dans ses relations à l’héritage de Dilthey et de l’école historiciste plus en général.
  • Programme de traductions de textes classiques du courant phénoménologique (en particulier Brentano, Husserl, Heidegger) pour contribuer à mieux faire connaître en milieu francophone la phénoménologie de langue allemande.
  • Sont accueillis ici en outre des travaux d’esthétique philosophique. Thierry Lenain, par ailleurs porte-parole de l’URT « Image et Culture visuelle », développe des recherches qui concernent les perturbations du champ culturel provoquées par des formes paradoxales de production artistique ou para-artistique telles que le faux en art, les jeux picturaux des primates non-humains, les formes d’expression extrêmes de l’art contemporain ou la constitution d’images-personnes dans le show business. Il s’efforce d’étudier ces phénomènes dans la perspective d'une histoire culturelle ouverte sur les questions théoriques relevant de l’herméneutique et de la philosophie de l’art.

Contact : Antonino.Mazzu@ulb.ac.be

Membres :
Antonino Mazzù, Anne-Marie Roviello (†), Marc Richir (†), Robert Legros, Juliette Simont, Thierry Lenain, Vincent de Coorebyter, Quentin Landenne (postdoctorant), Guillaume Fagniez (postdoctorant, chargé de recherche FNRS), John Tryssesoone (assistant), Olivier Malherbe (collaborateur scientifique), Robert Alexander (collaborateur scientifique), Brigitte Vanatoru (collaboratrice scientifique), Simon Lafontaine (doctorant), Sybille Gérain (doctorante), Ufuk Sari (doctorant). 
 

Groupe de recherches en philosophie politique, philosophie des normes et philosophie du droit

Constitué à la base par une série de philosophes chercheurs et enseignants liés au Centre Perelman de philosophie du droit de l’ULB (Faculté de droit), ce groupe de recherche organise actuellement ses recherches, en lien étroit avec le Centre de Théorie Politique, dans le champ de la philosophie du droit, de la philosophie politique et de la philosophie des normes, autour des axes suivants qui donnent tous lieu à des développements à la fois à caractère historiques et inscrits dans les enjeux et débats contemporains :  

  • Analyse critique et comparaison des différentes formes de normativités, de leur histoire et de leur évolution contemporaine : il s’agit de la sorte, en prenant comme point de références les normativités juridiques, de définir la nature de différentes normativités concurrentes, dans l’histoire (le censeur, la statistique, l’intérêt…) et dans le monde contemporain (les normes définissant la responsabilité des entreprises, la figure de l’homme corrélé par des normes techniques et statistiques…). Outre le fait de dévoiler ainsi une histoire de la philosophie politique dont l’enjeu est la question du gouvernement des mœurs et non pas celle du contrat social et du souverain, outre le fait d’ouvrir ainsi une réflexion politique et éthique sur l’homme contemporain, cette recherche propose une approche critique de la philosophie, à savoir du rapport préférentiel que la philosophie a développé par rapport à la loi.  
  • Philosophie politique des relations internationales : comment la philosophie appréhende-t-elle (ou n’appréhende-t-elle pas), dans son histoire et à l’époque contemporaine, les enjeux internationaux ou globaux (les questions de la guerre, de la paix, du cosmopolitisme, du doux commerce, de la globalisation, de la référence à une « humanité »…) ?  
  • Cosmopolitisme et mondialisation du droit : le cosmopolitisme consiste à penser des solidarités humaines et politiques au-delà du territoire national, et ces relations entre hommes sont organisées, depuis les Lumières, sur un mode juridique, dont les droits de l’homme sont le paradigme principal.  Mais le projet philosophique du cosmopolitisme permet-il de représenter la mondialisation du droit à laquelle nous assistons ? Le droit n’est plus en effet cantonné à un territoire national limité.  Les systèmes juridiques nationaux sont de plus en plus interdépendants et les juridictions davantage interconnectées.  Peut-on pour autant parler d’ordre juridique mondial et cosmopolitique ?  
  • Droit et philosophie : comment les concepts juridiques ont-ils agi et agissent-ils sur le champ de la philosophie ?

Thomas Berns, coordinateur, tberns@ulb.ac.be
 
Autres professeurs impliqués : Julie Allard, Guy Haarscher, Vincent de Coorebyter 

Doctorants : Juan Domingo Sanchez Estop, Alexis Dabin, Martin Bolle, Jérémy Grosman, Salomé Frémineur, Déborah Brosteaux, 

Chercheurs Post-doc : Vincent Lefebve (Fac. de droit), Juliette Lafosse, Tyler Reigeluth.